Carnet de route

Le Cervin : l'attente récompensée par un sommet d'exception

Le 17/12/2024 par Quentin Bourguignon

Le Cervin est la montagne qui m’a fait le plus rêver après ma première ascension du Mont Blanc.

Tout commence en 2018, lors de la descente en téléphérique du Skyway, côté italien, après avoir gravi le Mont Blanc par la voie des Trois Monts. C’est là, au loin, que je l’ai aperçu pour la première fois : une montagne majestueuse, authentique, qui donne immédiatement envie de la gravir.

Intrigué, je me suis tourné vers le guide qui m’accompagnait pour lui demander des renseignements sur cette ascension. À cet instant précis, le prochain défi était tout trouvé : gravir le Cervin. Ce projet devenait ma nouvelle ambition, un objectif que je souhaitais réaliser dès l’année suivante.

 

À partir de là, les choses se sont compliquées.

Pendant plusieurs années, malgré mes entraînements réguliers pour me préparer à gravir le Cervin, l’objectif a dû être repoussé chaque été pour diverses raisons : la météo, la pandémie de Covid-19, ou encore des contraintes professionnelles.

Cependant, j’ai choisi de voir le bon côté des choses. Ces années m’ont permis de progresser considérablement en alpinisme. Durant cette période, j’ai eu la chance de faire partie du pôle espoir, où j’ai pu apprendre de nombreuses techniques et méthodes pour évoluer en montagne. Rien que pour cela, je suis profondément reconnaissant envers le guide qui m’a accompagné et aidé à perfectionner mes compétences dans cet univers exigeant.

 

En 2023, je me rends à Chamonix avec un objectif clair : gravir le Cervin.

Pour me préparer, je pars avec Benjamin, mon beau-frère, afin de m’acclimater durant la première semaine. La deuxième semaine, je dois retrouver un guide pour tenter l’ascension tant attendue.

La première semaine se déroule parfaitement, mais les températures montent en flèche. Nous apprenons alors que le Cervin est fermé à cause d’importantes chutes de pierres dues à la chaleur. L’espoir de gravir ce sommet s’éteint encore une fois : ce ne sera pas pour cette année.

Même si la déception est là, elle reste modérée, car nous avons pleinement profité de cette première semaine en montagne. Avec Benjamin, nous décidons de relever un autre défi : l’ascension du Mont Blanc par la voie normale, cette fois en duo. Lors de sa première ascension, il n’avait pas eu de visibilité au sommet.

En 2023, nous avons donc atteint ensemble le toit de l’Europe. Ce fut une magnifique course en montagne, marquée par des rires et des moments de partage entre beaux-frères. Et finalement, c’est cela qui compte le plus.

 

Nous voilà en 2024, prêts à croire que cette année sera la bonne.

La préparation continue, avec de nouveaux petits objectifs que je me suis fixé pour allier entraînement et plaisir. Parmi eux, j’ai décidé de revenir à mes premières expériences en montagne : réaliser le Tour des Glaciers de la Vanoise, que j’avais fait en trek presque 10 ans plus tôt.

Cette fois, l’objectif était de participer à la course de trail du Tour des Glaciers de la Vanoise, prévue début juillet, trois semaines avant les vacances dédiées à l’acclimatation pour tenter enfin le Cervin.

Le trail s’est bien déroulé, même si la distance a été réduite de 73 km à 60 km en raison de la météo. Malgré cela, les sensations étaient excellentes, et je me sentais en pleine forme pour la suite de ma préparation. Ce week-end de course, partagé avec ma famille, a été un moment parfait pour allier sport, plaisir et convivialité.

 

Nous voilà en 2024, prêts pour la semaine d’acclimatation qui précède notre tentative sur le Cervin.

Contrairement à 2023, je ne serai pas seul pour me préparer : cette année, Benjamin, mon beau-frère, m’accompagne. C’est une belle opportunité de partager ce défi avec lui, car il a joué un rôle important dans mon évolution en escalade, m’enseignant énormément de choses.

Initialement, nous avions prévu d’effectuer la traversée des arêtes du Lion, en partant d’Italie pour rejoindre la Suisse, tout deux accompagné d’un guide. Malheureusement, cette voie est fermée en raison de l’instabilité du côté italien. Nous avons donc décidé de nous rabattre sur la voie normale côté suisse. Après réflexion, et étant donné nos compétences et notre expérience, nous avons choisi de tenter l’ascension seuls, sans guide. Cette décision nous motive, car elle repose sur notre progression et notre confiance en nos capacités.

 

Nous arrivons à Chamonix pour débuter notre préparation. Notre première étape est le refuge d’Argentière, une montée relativement tranquille, idéale pour nous mettre en jambes et commencer l’acclimatation à l’altitude. Cette semaine a également pour but de retrouver nos automatismes dans les techniques de progression en cordée, afin de minimiser les pertes de temps pendant l’ascension du Cervin.

Le lendemain, nous réalisons la traversée des arêtes du Rabouin. Cet itinéraire facile est parfait pour réviser nos manipulations de corde. Nous effectuons la traversée en aller-retour en seulement 2 heures. Le gardien du refuge, Fred, nous encourage et nous assure que, si nous reproduisons cette performance sur le Cervin (avec ses 1200m contre 250m ici), tout devrait bien se passer. Ses encouragements renforcent notre confiance dans notre choix de gravir le Cervin sans guide.

Ces 2 premiers jours se déroulent à merveille, et les sensations sont très bonnes.

 

Le lundi matin, nous quittons Chamonix pour rejoindre la mer de Glace, direction le refuge du Couvercle. Nous décidons de partir à pied depuis la gare du Montenvers pour ajouter un défi supplémentaire à notre préparation. Après avoir remonté la mer de Glace, nous atteignons le refuge dans l’après-midi.

Le mardi, nous partons pour l’Aiguille du Moine, par la voie normale. Cette ascension est idéale pour travailler la lecture de l’itinéraire et affiner notre progression en corde tendue, tout en garantissant une sécurité maximale. La journée se passe parfaitement, avec une météo agréable, et nous profitons pleinement de ce beau moment.

Nous passons une seconde nuit au refuge du Couvercle pour prolonger notre acclimatation avant de redescendre sur Chamonix mercredi matin. Là, nous nous concentrons sur les derniers préparatifs avant de partir pour Zermatt et le Cervin.

 

Jeudi midi, nous prenons la route en direction de Täsch, où nous laissons notre voiture dans un parking, car Zermatt est une ville sans voitures. Nous passons la nuit à Täsch et, vendredi matin, nous prenons le train pour Zermatt. De là, une télécabine nous rapproche du refuge du Hörnli, point de départ de l’ascension.

Avec nos sacs bien remplis, nous marchons environ 2h30 pour couvrir les 700 m de dénivelé menant au refuge. Sachant qu’il n’y a pas d’eau potable sur place, nous avons emporté des réserves supplémentaires pour bien nous hydrater.

Nous arrivons au refuge vers 11 h, profitant de la météo encore clémente pour étudier l’itinéraire avec des jumelles et une longue-vue. La visibilité est parfaite, ce qui nous permet d’identifier précisément les passages et de les comparer avec le topo. Ces repérages renforcent notre confiance.

L’après-midi, nous nous reposons au refuge en attendant le repas du soir. Une fois le dîner terminé, nous finalisons nos sacs, les allégeant au maximum pour éviter un poids excessif lors de l’ascension. L’excitation monte, et le sommeil sera difficile à trouver.

Le réveil est prévu à 3h40 du matin pour un départ à 4h après un petit déjeuner rapide. Sur le Cervin, le terme "course" prend tout son sens : les guides de Zermatt sont prioritaires, suivis des autres guides, puis des cordées indépendantes comme la nôtre. Nous devons être rapides et efficaces pour éviter un départ tardif et limiter le risque d’avoir d’autres cordées au-dessus de nous, ce qui pourrait augmenter le danger de chutes de pierres.

 

Le réveil sonne enfin, mais nous étions déjà éveillés, perturbés par l’excitation du départ et les bruits dans le couloir. La nuit a été courte, difficile, marquée par la pression et l’anticipation. Chacun, dans son coin, a mentalement repassé l’itinéraire pour s’assurer qu’aucun détail ne nous échapperait.

Dès 4 h, nous sommes en file d’attente devant le réfectoire, prêts à partir. Ici, tout est optimisé : en Suisse, au refuge du Hörnli, les alpinistes prennent leur petit déjeuner déjà équipés, chaussures d’alpinisme aux pieds et pour certains, baudrier et casque en place. Nous avalons rapidement notre repas et, à 4 h 20, nous sommes encordés et prêts à sortir. Contrairement à nos craintes, il n’y a pas eu trop d’attente : en partant dans le premier tiers des cordées, nous évitons de nous retrouver bloqués dès le départ.

En quelques minutes, nous atteignons la première difficulté, marquée par une corde fixe et une petite échelle. Mais déjà, des bouchons se forment. Nous profitons de ce temps d’attente pour ajuster nos vêtements et notre matériel, conscients que la suite exigera rapidité et fluidité. Une fois notre tour venu, nous franchissons la corde rapidement, lançant officiellement notre ascension des 1200m de dénivelé qui nous séparent du sommet.

 

Le rythme est soutenu dès le départ. Nous suivons les cordées guidées devant nous, tandis que d’autres derrière s’efforcent de doubler, parfois en prenant des risques inconsidérés, comme avancer sans être encordés. Après 1h d’effort, le trafic s’étire et nous pouvons progresser plus sereinement. Les repérages minutieux de la veille, avec la jumelle, portent leurs fruits : nous reconnaissons les passages clés, ce qui simplifie notre orientation.

Vers 7 h, nous atteignons la cabane Solvay, située à 4000 m d’altitude. Ici, nous faisons une courte pause pour chausser nos crampons, indispensables pour la suite de l’ascension. Cependant, ce moment génère un nouveau ralentissement : toutes les cordées se préparent simultanément, et un passage technique juste après la cabane accentue le goulot d’étranglement.

À partir de ce point, la progression devient plus délicate. L’orage de la veille a laissé des plaques de glace sur les rochers, rendant les appuis incertains. Nous avançons prudemment, crampons aux pieds, utilisant nos mains principalement pour l’équilibre. Les sections verticales alternent avec des arêtes de neige et de rochers, où la prudence est de mise. Heureusement, des points d’amarrage bien placés sécurisent les passages les plus exposés.

 

Après les arêtes, nous atteignons une série de cordes fixes, situées environ 150m sous le sommet. Les efforts se font plus intenses, la verticalité de la pente et l’altitude – bien au-delà des 4000m – sollicitant nos bras et notre souffle. Au passage des dernières cordes, nous sommes frappés par des projections de neige et de glace, causées par des cordées descendant sans précaution. Nous accélérons pour nous éloigner de ces zones risquées.

Enfin, nous parvenons à la fameuse brèche, dernier obstacle avant la pente terminale. Il s’agit d’un couloir de neige à 50° d’inclinaison. Nous progressons rapidement, suivant les traces déjà bien marquées et cherchant les points de protection parfois recouverts par la neige fraîche. Une fois la pente franchie, nous sortons nos piolets pour les derniers mètres.

À 9h précises, après 4h30 d’ascension, nous atteignons le sommet du Cervin. La vue est spectaculaire, au-dessus d’une mer de nuages, avec le massif du Mont-Blanc visible au loin. Le vent est faible, la température clémente : nous prenons le temps de savourer ce moment, de capturer des photos et de contempler l’immensité des Alpes.

 

Nous commençons à redescendre la pente de neige et constatons rapidement l’affluence. Les cordées en difficulté, mal à l’aise avec les manipulations de cordes, croisent celles qui continuent à monter. Cela crée une véritable congestion. Toutes les cordées sont agglutinées, et la gestion des cordes devient complexe. Nous décidons de patienter, laissant passer ceux qui montent ou descendent, et d’attendre que la situation se fluidifie avant de reprendre notre descente.

Au bout de 30 min, le flux redevient normal, et nous pouvons enfin avancer. Les croisements restent fréquents, comme c’est typique dans ce genre d’ascension aller-retour, où l’espace sur les arêtes est limité. Nous progressons prudemment, profitant d’une bonne visibilité. Chaque descente de corde s’effectue méthodiquement : nous atteignons les points d’amarrage, faisons venir le second, puis répétons l’opération autant de fois que nécessaire.

Nous descendons tranquillement, mais avec vigilance, car une chute pourrait entraîner toute la cordée dans les amas de pierres en contrebas. À certains endroits, pour gagner du temps, nous utilisons des rappels au lieu de descendre des sections particulièrement techniques. La glace sur les rochers a fondu, ce qui offre une meilleure accroche. Finalement, nous atteignons la cabane Solvay.

 

Après une courte pause, nous poursuivons notre descente dans les pierriers et les sections rocheuses. Nous restons attentifs pour bien retrouver notre chemin. À un moment, nous contournons une difficulté en pensant qu’il s’agit du bon itinéraire, mais réalisons rapidement notre erreur. Heureusement, cela ne nous écarte pas trop, et nous regagnons facilement la voie principale.

Pendant la descente, une pierre se détache au-dessus de moi, roulant entre Benjamin et moi. Heureusement, il me prévient à temps, et j’esquive de justesse ce bloc de taille non négligeable. Cet incident me rappelle que la vigilance reste essentielle jusqu’au bout, malgré la fatigue qui commence à peser sur nos jambes après tant d’efforts.

Nous atteignons finalement la première corde fixe du départ, marquant la fin de cette ascension mythique et magnifique. De retour au refuge à 15h, après 10h d’effort (4h30 de montée et 5h30 de descente), nous prenons un moment pour ranger nos affaires. Nous enfilons nos baskets de trail, bien plus confortables pour le reste de la descente.

À 15h15, nous quittons le refuge et dévalons le chemin menant aux remontées mécaniques. Grâce à notre rythme rapide, nous arrivons bien avant leur fermeture. À 16h, nous sommes installés dans la cabine, admirant encore une fois cette montagne majestueuse, même si quelques nuages commencent à s’y accrocher.

De Zermatt, nous prenons le train pour Täsch, où nous récupérons la voiture. Épuisés mais heureux, nous mettons le cap sur Annecy pour couper la route, nous reposer, et digérer cette incroyable expérience.

 

Réaliser un projet aussi grand que l’ascension du Cervin procure une joie immense, mais aussi une sorte de vide une fois le défi relevé. Tandis que Benjamin repart au Havre, il me reste encore une semaine de vacances. Pas question de rester à Lyon, seul. J’ai besoin de retourner en montagne, de prolonger cette déconnexion et de réfléchir à ces magnifiques émotions vécues.

Lundi, je reprends la route pour réaliser un autre rêve : découvrir le métier d’assistant gardien de refuge. Avec bienveillance, le refuge d’Argentière accepte ma proposition de venir les aider. Ces quelques jours sont l’occasion de me poser, de réfléchir, et de discuter avec les gardiens, tout en profitant de la beauté de la vallée d’Argentière.

 

J’aurais aimé gravir le Cervin avant mes 25 ans, mais la montagne ne m’avait pas encore offert cette chance, à cause de la météo et d’autres facteurs. En prenant du recul, je me rends compte que ce n’est pas grave. Cette année était LA bonne. J’ai pleinement savouré l’ascension, accompagné par mon beau-frère, sous une météo idéale. Tout était réuni pour vivre ce moment intensément.

 

Voilà, j’ai tenté de vous raconter au mieux l’ascension du Cervin, ce qui m’offre l’opportunité de graver ces souvenirs dans le temps et, peut-être, de vous transmettre l’envie de découvrir la montagne. Cette aventure n’était pas simplement un défi sportif, c’était un rêve ancré, une quête de dépassement de soi. Pourtant, je suis loin d’être le meilleur. Je n’ai pas plus de talent que quiconque. Je fais simplement de mon mieux, en essayant chaque jour d’être meilleur qu’hier, pour continuer de rêver, dans le sport comme dans la vie personnelle et professionnelle.

« Access the inaccessible ». Ce slogan, emprunté à une marque qui m’inspire profondément et pour laquelle j’aimerais un jour travailler, reflète ce que je ressens. Accéder à l’inaccessible demande du travail et une détermination sans faille. Mais, paradoxalement, cet inaccessible n’est jamais vraiment atteint : à chaque limite franchie, une nouvelle se dresse, un autre rêve prend forme. Ce qui compte, c’est le chemin parcouru, les progrès réalisés, même s’ils semblent parfois invisibles ou modestes.

Je suis convaincu que le progrès naît du travail et de la discipline. Mais il repose aussi, et surtout, sur l’entourage. J’ai eu la chance d’avoir une famille aux valeurs solides, qui m’a toujours soutenu dans chaque étape de ma vie. Je n’ai jamais été particulièrement doué, ni dans le sport ni dans mes études, mais ce qui a fait la différence, c’est leur foi inébranlable en moi. Cette force qu’ils m’ont transmise me pousse à tout donner pour concrétiser mes aspirations.

Ce soutien familial a été complété par les personnes incroyables que j’ai rencontrées au fil des années. Ces rencontres, intellectuelles ou sportives, m’ont permis de grandir, de m’élever. Vous êtes trop nombreux pour être cités individuellement, mais je suis sûr que ceux qui liront ces lignes se reconnaîtront.

Un immense merci à mes enseignants, qui ont cru en moi et m’ont permis de dépasser mes propres limites, atteignant un niveau d’études et de savoir que je n’aurais jamais imaginé. Merci également à mes amis d’école, qui ont contribué à m’épauler dans les moments difficiles. Enfin, merci à mes collègues, dans les différentes entreprises où j’ai travaillé, pour les belles opportunités qu’ils m’ont offertes et les projets que nous avons réalisés ensemble. Avec eux, j’ai appris, progressé, et beaucoup ri.

Mais certaines personnes qui m’ont marqué sont parties trop tôt, emportant avec elles un morceau de mon cœur. Je pense à mon grand-père, avec qui j’adorais bricoler, et à ma grand-mère, passionnée de génétique, qui m’a transmis tant de curiosité à travers nos discussions captivantes. Je pense aussi à mon professeur de mathématiques du lycée, Olivier, qui m’a soutenu sans relâche et encouragé à croire en mes capacités. Après mes années de terminale, il avait même rejoint mon club d’escalade, et nous avions partagé encore bien des moments autour de ma passion pour la grimpe.

Je dédie cette ascension du Cervin à ces trois figures si importantes dans ma vie. En leur mémoire, et pour toutes les personnes confrontées à des maladies cérébrales, j’ai décidé de faire un don à l’Institut du Cerveau, qui lutte chaque jour pour faire progresser la recherche contre des maladies comme Parkinson, Alzheimer, les cancers ou l’épilepsie.

Si vous êtes arrivés jusqu’ici, merci de tout cœur d’avoir pris le temps de lire ces lignes. Je vous souhaite de ne jamais abandonner vos rêves. Rêvez, osez, travaillez, et n’abandonnez jamais. Nous sommes tous capables d’accomplir des choses magnifiques.

Comme le dit si bien Xavier Dolan :

« Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. »

PS: toutes les photos ici







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